Gundam UC #7 :J'ai tout simplement pris une claque. Certes, critiques et déceptions ne vont pas tarder à êtres formulées, mais le temps de l'intellectualisation du contenu de cet épisode viendra plus tard. Pour ma part, et malgré les voix dissonantes qui se feront sûrement entendre, c'est vraiment le sentiment et l'émotion devant cet épisode que je retiendrai : cloué sur mon canapé et époustouflé tout au long de l'épisode.
Sur le plan technique, l'animation est extraordinaire (Bones est pas mal crédité au générique...) et le soin apporté au dessin des personnages saisissant.
Concernant le contenu :
[spoiler]J'ai trouvé le Newtype
bullshit, qui part pourtant très loin, était rondement mené. En fait, jamais la théorie Newtype n'aura été si bien habitée(la fin de Gundam X s'approchant davantage du
twist en carton que du regard "méta" tellement encensé), avec une portée spirituelle dans le récit tout à fait comparable à de la SF occidentale. C'est justement forte de cette densité qu'elle peut, c'est mon avis, aller encore plus loin dans le délire métaphysique.
La scène du "voyage" était à cet égard tout à fait fantastique - et la mélodie d'Ai Senshi pendant ce passage constituait un clin d'oeil sympathique.[/spoiler]
Oui, Gundam Unicorn c'était avant tout un retell planqué sous trois bonnes couches de fanservice.
Mais du fanservice comme ça, j'en redemande tous les jours : la référence ne sert pas de contenu exclusif à l'oeuvre (comme aiment tant s'en baffer les "geeks" et autres
otaques à qui il suffit de faire croire qu'on est de la même tribu pour les appâter), mais elle vient assaisonner un récit qui déploie un peu d'ambition, ne serait-ce qu'en termes d'émotion.
Cela fait très longtemps que je n'avais pas été aussi transporté par un anime, ou tout simplement par une oeuvre. Et pour un épisode ultra-attendu venant conclure une aventure de cinq ans, le pari est d'autant plus largement gagné.