Diantre, c'est seulement maintenant que je me rends compte que le site remarche!
J'en profite donc pour glisser quelques mots sur des jeux qui m'ont interpellé en bien (je risque de ne pas vous apprendre grand-chose mais qui ne tente rien n'a rien.)
Tout d'abord, rayman origins : on a beau avoir subi le matraquage médiatique (et à titre personnelle la propagande de Michel Ancel en chair et en os), il faut avouer que cet opus est une véritable merveille vidéoludique. Beau, facile à prendre en main, enchanteur et bucolique , ce jeu permet de renouer avec l'univers du premier rayman qui manquait tant aux nostalgiques.
Plus aisé que le titre originel, il n'est pas pour autant dénué de challenges grâce à des objectifs souvent ardus qui demande concentration et connaissance complet du niveau.
Malgré les ventes décevantes (qui peuvent s'expliquer par le fait que c'est plus digne d'un jeu dématérialisé que d'un jeu sur support physique), cette perle est un must-have, surtout en mode 4 joueurs où les fous rires s'enchaînent sans répit.
Ensuite, j'ai fait la découverte (et l'acquisition) de dungeon defenders, une sorte de tower defense en cell-shading où il faudra allier tactique et stratégie pour protéger un joyau des gnomes, orcs et autres ogres qui vous assailleront. Coloré mais pas toujours de bon goût, l'interface n'est pas vraiment pratique, sans compter que le rythme est plutôt lent et que ce jeu demande une concentration telle que vous ne pourrez faire plusieurs tâches en même temps.
Heureusement, le jeu en ligne est très appréciable, la durée de vie est assez conséquente et les musiques collent à l'ambiance, sans être inoubliables.
Moyennant une dizaine d'euros, ce soft vaut le temps de s'y attarder.
Enfin, et là je finis sur une note sombre : la déception qu'est le jeu AMY.
Depuis des mois que j'ai attendu ce soft, j'ai été blasé non pas par l'ambiance de survival-horror qui nous prend aux tripes, non plus par la musique très réussie, mais bel et bien par une maniabilité des plus calamiteuses (une caméra qui ne se positionne pas comme il faut, lourdeurs) et la palme revient au fait que j'ai cherché pendant 15 minutes pour savoir où tirer un simple objet, alors que l'héroïne est inapte à sauter ou à se faufiler.
Mention spéciale pour le côté infiltration du jeu (il est plus réaliste de fuir devant un zombie que de l'éclater) et pour une histoire assez recherchée; à méditer très sérieusement avant l'investissement (une dizaine d'euros.)