Zut, de l'acharnement thérapeutique sur un gag de ZZ, on est pas couché si on prend ce chemin.
Soyons donc clair: objectivement, cette scène n'a rien de très problématique (sauf si l'on veut spéculer sur la compatiblilité entre la technologie de Zeon et celle de l'AEUG, mais c'est une autre histoire). Le fait est que la première moitié de ZZ est une grosse blague. Or, lorsque l'on vient juste de terminer un Zêta qui finissait par devenir de plus en plus sombre, et que d'un jour à l'autre (15 jours plus tard pour les spéctateurs Japonais de l'époque) on se retrouve devant un ZZ où un jeune boulet orphelin humilie des gradés dans des gags/répliques douteuses, on peut très mal l'encaisser.
La scène du Z-Zaku, bien que correctement introduite, n'en reste pas moins un de ces gags débiles dont on a l'impression, au bout d'une vingtaine d'épisodes, qu'ils n'ont rien à faire là. Un simple prétexte pour montrer Judau tirer sur un équiper sans la moindre conséquence bien évidemment, dans la bonne humeur.
L'emploi du terme "mythique" n'est là que pour remplacer et grandir le mot "emblématique" car effectivement, après 50 épisodes de labeur et de drames traversés, le Zêta devenait il y a 22 ans l'un des symboles de toute une culture. Tout ça est loin, très loin des MS
trop hype de djeunz qui sont my
stifiés de façon religieuse et injustifiée dès leur apparition, sur fond du dernier single d'un gars du Top 50.
Et effectivement, les MS n'en sont pas moins des outils, ZZ en tête (juste derrière Turn-A peut-être) où tout le monde pose ses fesses dans les unités des autres, rien que le Zêta (en tant que MS unique) aura dans son histoire connu onze pilotes.
C'est juste que voir cette unité à fort potentiel symbolique devenir victime de l'un des gags douteux de ZZ peut laisser perplexe au premier visionnage. Après quoi il faut aussi être un tout petit peu impregné de la culture du background, notamment les vannes concernant la qualité et les chances de survie des pilotes à bords des GM, Zaku I, II et autres mass produced de première génération.
Nul besoin d'aller chercher des contradictions dans nos idées jusque dans les tréfonds de l'UC.