vos lectures

Démarré par makiyaa, 03 Mai 2010 à 18:45:03

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Grevious

Je vais plus ou moins te dire la même chose que Mellorine :

- D'abord, soit le Seigneur des Anneaux, soit Le Hobbit, qui sont deux histoires qui se suivent, mais qui peuvent être lu indépendamment.
Le SdA est plus long, plus riche et donc un peu plus difficile d'accès (mais de mon point de vue, plus prenant et épique aussi) que le Hobbit.

- Ensuite, tu peux te lancer dans le Silmarillion, mais c'est plus un livre d'histoire romancé qu'une vraie aventure. C'est l'histoire du monde de Tolkien, de la création d'Eä, l'univers de la Terre du Milieu, jusqu'au évènement du Seigneur des Anneaux en lui-même.
Les Contes Et Légendes Inachevées, c'est encore pire puisque, c'est un ensemble de texte qui n'étaient pas forcement destiné a être publiés, collés ensemble avec des annotations partout, ce qui donne un résultat assez indigeste et pas forcement canon.
A noter que ces deux textes ont été écrit par Tolkien, mais finis (surtout CeLI) par son fils Christopher qui les a ensuite fait éditer.

Donc si tu veux vraiment connaitre la Terre Du Milieu (et tout son univers, nommé Eä), tu peux t'arrêter au Silmarillion.

Sinon tu as aussi :
- The History of The Hobbit (en anglais seulement) et Le Hobbit Annoté, versions alternatives et inutilisées, annotées et illustrées du roman Le Hobbit original.
- Histoire de la Terre du Milieu, 12 tomes d'études sur l'évolution de l'univers de Tolkien au fur et à mesure de sa composition, accompagnés des versions inutilisés (légèrement refaits) de l'oeuvre de Tolkien.
- Les Enfants de Húrin, version romancée refaite à partir des textes inachevées et des versions existants dans le Silmarillion et des CeLI.

Voilà, on a fait le tour je crois, des livres et recueils basés sur l'univers du Seigneurs des Anneaux et écris par Tolkien.

Sinon, hésite pas à aller sur Wikipédia (bien fourni) et sur le site le plus important de la fanbase francophone de Tolkien :Tolkiendil

On va donc résumer les niveaux de fan :
lvl 0.5, initié : a vu les films de Jackson, connait vaguement l'univers
lvl 1, amateur : a lu le SdA et Le Hobbit, connait bien l'univers
lvl 2, grand fan : a lu le Silmarillion et les CeLI, connait extrêmement bien l'univers (par exemple les bases des langues elfiques
lvl 3, fan hardcore : a tout lu, les textes officiels comme les différentes analyses qui en été faites, a appris toutes les langues, connait sur le bout des doigts les différentes évolutions des textes, a lu les livres et oeuvres qui ont inspirés Tolkien, comme l'Anneau du Nibelung ou Beowulf.

Aer


Grevious

C'est un des volumes de l'Histoire de la Terre du Milieu.

makiyaa

merci pour vos réponses

J'aimerai les lire dans l'ordre de sortie (comme toujours)
j'ai lu Le Hobbit et m'attaque au Seigneur des Anneaux (dès ce soir) et je trouve que ça le fait bien de commencer comme ça... même si j'ai vu les films y a un bout de temps (films que je n'ai pas du tout aimé)

Je prends note pour la suite
Ce que vous me dites sur les œuvres suivante (non romancées) ne me tente pas mais je testerai quand même
MERCI DE NE PAS SPOILER
séries non vues : Unicorn et tout ce qui est sorti depuis.
en visionnage :

Mellorine

Contente-toi du Silmarillion, vraiment. Moi je le considère comme le chef d'oeuvre ultime, mais il est difficile d'accès. L'index des noms propres à la fin du bouquin est essentiel pour suivre un tantinet !

Mellorine

Quelques jours avant l'annonce tonitruante du jeu The Witcher 3 qui empiètera sur les plates-bandes de Skyrim (ce qui me fait complètement débander, mais j'ai envie de croire que nous, Polonais, sommes capables de faire ce que les Amerloques sont totalement inaptes à réaliser depuis 15 ans : un monde ouvert AVEC un scénario), j'avais achevé le septième et dernier tome de la saga du Sorceleur, réédité chez Milady, le label poche de Bragelonne, que l'on connait surtout pour sa bit-lit et ses novélisations de jeux vidéo.

Et de novélisation ici, il n'est pas le cas, puisque les nouvelles et romans mettant en scène Geralt de Riv sont très antérieurs à ces pépites vidéoludiques que sont les Witcher, et qui ne représentent que la dernière tentative d'adaptation des aventures de notre sorceleur préféré. En effet, en Pologne, Geralt a connu tous les formats, de la série au dessin animé en passant par le film, la bande dessinée ou le feuilleton radiophonique. A tel point qu'il n'y a en fait aucun équivalent français à Geralt, aucun personnage connu de tous et de tous les médias, aucun héros transcendant les codes générationnels et les évolutions technologiques.

Il a pourtant fallu que The Witcher soit annoncé pour que le monde découvre la saga culte de Andrzej Sapkowski et s'approprie son univers mêlant l'héroïc-fantasy la plus classique aux réflexions les plus modernes, je dirais même les plus avant-gardistes. Que cela soit dit sans ambages : la saga du Sorceleur est un incontournable de la littérature med-fan, une œuvre à côté de laquelle passer est criminel, et qui envoie péter à des millions de kilomètres son adaptation vidéoludique, dont chacun s'accorde pourtant à reconnaître la grande qualité. C'est dire.

La réédition française ne poussait pourtant pas à la consommation. Avec ses couvertures reprenant des artworks assez moches de The Witcher 2 (un comble quand on connait la beauté du jeu), il est facile de prendre les romans pour de vulgaires novélisations de basse extraction comme on en trouve tant chez l'éditeur. Et qui a envie d'avoir l'air con devant ses collègues ou dans les transports, en lisant ce qui semble être une immonde resucée de Donjons et Dragons pour gros geeks qui puent des pieds ? Une erreur tactique de la part de Milady donc, qui certainement pénalisera cette saga au point de lui interdire l'accès à la catégorie des Grands Classiques qu'elle mérite pourtant tant et plus.

Les deux premiers tomes regroupent des nouvelles introduisant l'univers du Sorceleur. Ils sont suivis par cinq tomes narrant une seule grande et belle histoire, qui trouve cependant son origine dans les nouvelles ; il est donc indispensable de les avoir lues pour profiter pleinement de cette saga grandiose qui revisite totalement les poncifs de l'héroïc-fantasy à la sauce mature. Pour ceux qui sont allergiques aux jeux vidéo de qualité (ça existe !), une petite mise en situation s'impose.

Dans les contrées du Nord, monstres et créatures étranges pullulent depuis que la Conjonction des Sphères a fait se croiser plusieurs mondes parallèles l'espace d'une seconde, ce qui a suffi pour chambouler l'écosystème ainsi que l'équilibre des races intelligentes. Pour lutter contre les monstres, il existe un ordre de mutants, formés aux techniques de combat les plus acrobatiques et à la neutralité la plus absolue : les Sorceleurs. Pour lutter contre la haine et le racisme qui opposent Humains et non-Humains, hélas, il n'existe rien ni personne, si bien que les épurations ethniques vont bon train d'un côté comme de l'autre.
Et au milieu de tout cela, rois, reines, nobles et espions, s'amusent au jeu de la politique, des conquêtes et des influences... à moins que les Magiciennes ne soient derrière tout ça, et que le monde ne soit qu'un pantin dont elles tirent les ficelles à l'envi. Mais dans quel but ?


Il ne s'agit pas là du pitch des aventures du Sorceleur, mais du background passionnant dans lequel on va évoluer tout au long de sept tomes très agréables à lire grâce au style fluide, tout en dialogue et en excellentes réparties, en humour, en action et en aventure, de Sapkowski.
Il n'y aura pas un seul moment d'ennui, les pages se tourneront toutes seules, grâce à des chapitres courts, riches de personnages plus facétieux les uns que les autres, tels que Jaskier, le poète coureur de jupons, ou le comte Emiel Régis Rohellec Terzieff-Godefroy (dit Régis, mon personnage secondaire préféré).
Le suspens sera au rendez-vous, et le plus souvent insoutenable, grâce à une mise en scène extrêmement efficace empruntant au cinéma et à la série télé. Les dialogues, je le répète, seront la plus grande force de ce récit qui parvient à être touchant, drôle et tragique à la fois, tout en posant des questions très actuelles au cours de longues conversations d'argumentation, à faire fapper des profs de français blasés par les classiques qu'ils enseignent depuis 20 ans. L'auteur aborde en effet des sujets très divers d'une actualité surprenante, et pousse le lecteur à réfléchir main dans la main avec les personnages, sans morale, sans parti pris.
On notera aussi le modernisme de l'image des personnages féminins, qui révèle chez l'auteur un féminisme intelligent dont peu d'hommes, et encore moins de femmes, font montre de nos jours (et encore moins dans les années 90 au cours desquelles ont été écrits les romans).

Les qualités de la narration et de l'écrivain ne doivent cependant pas éclipser celles du récit et des personnages qui le composent. Ceux-ci, je le répète, bénéficient d'une écriture exceptionnelle, toute en finesse. On est loin des trois adjectifs qui doivent suffire à définir un personnage, ainsi prisonnier de la décision initiale qui a présidé à sa conception. Dans le Sorceleur, les personnages changent, évoluent, sont parfois paradoxaux, parfois têtus, parfois en tort. Aucun chevalier blanc, aucun chevalier noir, ne vient polluer cette fresque épique dans laquelle le sort du monde est aux mains d'êtres imparfaits, troublés par leurs sentiments, leurs contradictions, leur devoir et leur volonté. Il est ainsi impossible de deviner de quoi la prochaine page sera faite, et comment l'histoire se finira.

Mais elle se finit. Et de façon magistrale, avec un épilogue à chialer, que devraient jalouser les plus célèbres auteurs souvent rétifs à l'idée d'offrir une fin bouclée satisfaisant les lecteurs. A la lueur de cette fin, il serait intéressant de refaire les The Witcher qui sont, décidément, très très très fidèles aux romans. Trop sans doute.
Il n'existe pas un seul nom propre de The Witcher qui n'ait pas été créé dans les romans ; ça c'est positif. Mais il n'existe pas non plus une seule quête secondaire que l'on n'ait déjà trouvée dans les écrits de Sapkowski, et ça, ça démontre quand même un manque de créativité de la part des développeurs, à moins qu'il faille y voir uniquement l'œuvre de fanboys ultimes, ce qu'ils sont dans tous les cas. Cela soulève quand même quelque inquiétude pour The Witcher 3, car la plupart des missions de Geralt apparaît déjà dans les deux premiers opus. Les ptits gars de CDProjekt seront-ils capables de remplir un monde de quêtes originales sans s'appuyer des deux pieds sur l'œuvre du maître ?

Vous devez imaginer que je suis trop bon public car dès que je parle d'un titre, c'est pour l'encenser, employer les mots "génie", "chef d'œuvre" et "indispensable". Mais c'est tout simplement parce que je ne vous parle pas de tous les trucs médiocres ni même juste très sympas que je lis, écoute ou regarde ! Quand je prends la peine d'écrire un post aussi long et dont je sais pertinemment que seul Makiyaa va le lire (merci mec, je t'aime), c'est parce que j'ai une révélation à partager. Plus qu'un coup de foudre, un coup de coeur ; plus qu'une passion, un véritable amour. Merci Sapkowski, et merci CDProjekt d'avoir permis l'exportation de ce grand récit parmi les grands.

Maintenant, je vous attends plus que jamais au tournant pour The Witcher 3 !

G-00WDeathmes

Citation de: Mellorine le 08 Février 2013 à 20:07:21
je sais pertinemment que seul Makiyaa va le lire
Faux!... J'ai tout lu aussi. :11:
Comme je vais continuer ma lecture du premier recueil de nouvelles, acheté il y a peu, au bout d'une bonne année et demi de procrastination. :03:
Comme toi j'ai adoré le premier jeu pour les raisons que tu as déjà évoqué sur le sujet adéquat et je m'attaque actuellement au deuxième épisode.
Bref, The Witcher, mangez-en! :kero2:

makiyaa

#157
 :kero2: :kero2: :kero2:

Merci Mellorine, c'est la 2e fois que tu dis un truc gentil sur moi !!

Mais je trouve que tu es un peu dure avec la série. Il suffit de dire que c'est juste l'œuvre ultime.

Plus sérieusement, je suis entièrement d'accord avec tout ce que tu as écrit (sauf ce qui concerne les jeux étant donné que je n'ai ni le temps, ni l'argent pour pouvoir y jouer)

Pour ma part, j'ai trouvé le tome 7 un peu moins bien que les autres, peut-être parce qu'il est encore plus lent à démarrer et qu'il plonge les personnes dans une ambiance étrange et malsaine.

Pour ce qui est du féminisme, j'ai discutée avec une amie qui n'a lu que le 1e et la moitié du 2e tome (Dernier Vœu et L'épée de Providence) et qui trouve justement que l'auteur est macho et que les femmes sont stéréotypées et sont là juste jouant soit le rôle de cruche ou pour faire jolie

Perso, comme environ tous les personnage du romans sont tous dégueu, personne n'échappe à la règle. Les hommes sont la plupart tous des pervers violent par exemple. Et je pense que les femmes de la séries sont même celles qui ont le plus d'importance (rien qu'à voir comment Filippa tient Dijkstra en laisse)

Ensuite, je peux pas dire qu'il se passe beaucoup de chose. Au contraire, l'histoire avance lentement, mais elle est toujours riche et c'est cette ambiance lourde et pesante qui donne cette force à l'univers.

Enfin, je connais une personne qui ne fut pas étonnée de la fin concernant
ATTENTION, GROS SPOIL DE LA MORT.
[spoiler][spoiler][spoiler]concernant l'identité de l'empereur de Nilfgaard[/spoiler][/spoiler][/spoiler]

et moi, mes perso préférés c'est Milva et Triss [spoiler]même si cette dernière est complètement dépassé à la fin et se retrouve à l'état de légume[/spoiler]

j'ai eu la chance de découvrir la saga du sorceleur avant d'entendre parler des jeux. Je n'ai joué que quelques heures à The Witcher et franchement, lisez les bouquins avant. Outre l'énorme plaisir que vous aurez en jouant au jeu ensuite, vous aurez aussi vécu une longue est passionnante aventure qui est au delà d'un divertissement : c'est une leçon de vie

ps : ne pas tenir compte de ce que j'ai pu écrire dans mon 1e post de ce topic : à l'époque, je n'avait lu que le 1e tome de Sapkoski que je n'avais pas apprécié et mon expérience de lecteur était encore faible.
MERCI DE NE PAS SPOILER
séries non vues : Unicorn et tout ce qui est sorti depuis.
en visionnage :

Aer

Ben en ce moment je lis Perdido Street Station de China Mieville, et c'est franchement moyen pour un bouquin qui s'est reçu trouzemille prix.

Mellorine

Makiyaa > C'est marrant comme on peut avoir un avis totalement opposé sur plein de détails des bouquins, et les avoir adorés tout autant l'un que l'autre. Comme quoi on ne ressent pas forcément de la même manière une expérience au résultat pourtant identique. Dans tous les cas, l'important, comme tu l'as dit, c'est de considérer cette saga comme une œuvre majeure de l'héroïc-fantasy, ce qu'elle est sans conteste.

Aer > Et bien moi j'ai bien aimé Perdido Street Station, mais sans plus il est vrai. Je l'ai lu il y a quelques mois, et j'ai été assez ralentie par la mise en place du récit qui est trèèès lente, toute en descriptions, certes fascinantes et poétiques, mais j'ai tendance à préférer les narrations en dialogues à la Sorceleur (inspirées de l'écriture fun d'un Alexandre Dumas au sommet de son art).
L'univers de Miéville est vraiment passionnant et original, mais justement, il y a finalement assez peu d'action au milieu de toutes ces descriptions ; d'ailleurs à cause de ça je n'ai pas pu finir Les Scarifiés (deuxième roman de la trilogie dont Perdido Street Station et Le Concile de Fer sont respectivement premier et troisième).
La fin de PSS pose cependant des questions très intéressantes, qui m'ont fait beaucoup réfléchir. C'est certainement la marque d'une grande oeuvre. Mais j'ai un peu souffert pour en arriver là.

Aer

J'ai fini le premier tome, et c'est vrai que ça "se lance" sur la fin. Donc je verrais bien en lisant la suite. L'on m'a indiqué que Les Scarifiés était plus fun dans le genre par contre. Je pense quand même comme toi qu'il passe trop de temps à partir en descriptions (parfois inutiles) de son univers. Vu que l'action se situe surtout dans sa ville de Nouvelle-Crobuzon, c'est sympa à découvrir, mais parfois tu te retrouves un peu perdu entre tout les noms des quartiers, des places, des rues etc. Il manque un peu de concision ^^.

Si tu aimes Alexandre Dumas, je vais faire de la pub pour Au bord de l'eau ou Shui Hu Zhuan, le fameux roman chinois connu au Japon sous le nom de Suikoden :D. J'ai un peu retrouvé ce coté Dumas dans l'action non stop, les personnages tous plus fous et décalés les uns que les autres, les plans abracadabrants de nos valeureux brigands. Bon c'est très long, les deux tomes font environ 2000 pages en tout, mais passionnant de bout en bout.

G-00WDeathmes

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Tu va prendre ma pelle dans la figure!

J'aurai mis un certain temps (mon rythme de lecture est trèèès aléatoire), mais j'ai fini de lire le dernier tome des aventures du Sorceleur en début de soirée. J'ai donc tout naturellement recommencé une partie sur le premier jeu dans la foulée. Mellorine a déjà fait un super pavé que je ne peux que plussoyer. L'aventure est fini, ça fait un pincement au coeur même si on sait que les jeux sont là. D'ailleurs a cause ceux-ci, j'avais entraperçu la fin des bouquins, mais celle-ci est déchirante.
[spoiler]Voir les compagnons de Geralt tomber les uns après les autres... Milva... Cahir... Angoulême... Regis...  :doro2:
Malgré tout, les livres se finissent sur une note d'espoir, même si cela ressemble plus a un joli rêve au vu des personnes présentes au mariage.[/spoiler]
Cela fait bizarre de se dire que l'on a suivi ces personnages sur un vingtaine d'années et de les voir tant changer. Et que chez certains apparaisse une once de cœur que l'on aurait pas pensé trouver.  Et je me rend compte a quel points les scénarios des jeux, que j'ai pourtant adorés, ne sont qu'une pâle copie de ce que nous offre les livres.
Mais le 3ème volet approche et il marque le retour des 2 personnes les plus chers a Geralt. :01:

Va fail, Gwynbleidd :17: