@ Flying gg : je sais très bien que je vais devoir faire de l'anglais, étant donné que je vais ma spécialiser en histoire contemporaine, et que je me prépare au Master recherche (certaines archives seront donc inévitablement en anglais et en allemand -ne pourrai-je donc jamais apprendre le japonais
). A l'heure actuelle, je suis en deuxième année de licence, je n'ai qu'une heure et demi d'anglais par semaine (une organisation complétement saugrenue pour la fac d'histoire de Reims qui est la meilleure fac d'histoire de France) et traduire, sans aide aucune, une oeuvre étrangère est une entreprise très risquée.
Encore, dans mon cas, je n'ai pas trop à me plaindre : en règle générale, les manuels d'histoire grecque en anglais ont le mérite de laisser les mots importants écrit en grec, et j'ai fait du grec. Mais ceux pour qui ce n'est pas le cas peinent plus que moi : laisser en grec est à la fois un avantage et un frein.
Des études antérieures aux années 1950 peuvent être viables, certes (j'ai lu Michelet en fait de cours sur la Révolution Française ^^). Mais Roland Martin a fait ses recherches avant les travaux des archéologues américains sur l'agora, notamment la reconstruction relativement fidèle de la
stoa d'Attale II.
D'ailleurs, j'urais plutôt pensé que c'est l'histoire antique qui est plus rigoureuse à l'étranger par rapport au travail français. En France, pour l'histoire médiévale, nous avons de grands noms et des études toujours viables : Philippe Contamine, Claude Gauvard, Jacques Verger, Georges Duby et Jacques le Goff, sans compter les nombreuses monographies régionales en terme d'histoire économique et démographique. En tout cas, hormis sur les études sur les textes liturgiques au moyen âge (je me suis aidé de Richard Jackson, historien américain), je n'ai jamais été contraint à un recours étranger pour être assez complet dans un devoir.
Je reviens maintenant au sujet
En fait, je suis parti de ce postulat : comme il est impossible d'acheter quoi que ce soit en médiathèque, il en était de même pour les cybercafé. Mais si je te suis bien, c'est possible... Ce serait très intéressant. Parce qu'en effet il y en a. Je profiterai de la fin du semestre pour m'y essayer. Et dans ce cas je retire ce que j'ai dit sur Reims.
Mais je ne suis pas d'accord sur la relative inutilité de compréhension : j'aime bien, en jouant à un jeu, quand bien même il s'agit d'un jeu privilégiant presque entièrement l'action, avoir le repère narratif. Bien sûr, cela n'engage que moi
.
Mais je réitère : les seuls jeux d'import que je vois sont des titres célèbres en France. Voir un FF en japonais relève pour moi de l'inconnu (pourtant, c'est dire la notoriété du jeu).