Citation de: Kegereneku le 12 Mai 2009 à 00:42:33
Rahxephon n'aurait jamais existé sans Evangelion !
C'est vrai. Mais une fois que t'as dis ça, t'as rien dit, en fin de compte. Et de là à dire qu'une série ne vaut rien à cause de l'autre... C'est aller bien trop loin. Et quelque part, c'est complètement absurde. Si l'on part par là, RahXephon, cest le remake qui prend tellement de substance, qui se créé une tel ambiance qu'il se détache complètement de son original. On reconnait l'inspiration, on reconnait la patte, mais l'on ne peut guère aller plus loin...
Et puis franchement ? "Et alors", aurais-je envi de dire.Une version "grand publique", avec tout ce que cette désignation à de péjoratif ici ? Je n'suis pas d'accord ! (Mince, ou est le son Kira qui va avec ?) Si remplacer un blabla pseudo technique (D'une crédibilité douteuse, quand même, dans Evangelion) par une explication mystique suffit à faire d'une série une infamie, il va rester peu de chose de qualité en ce bas-monde. Cela pose un cadre, et c'est tout. Simplification de l'approche philosophique ? Mouais... Honnêtement, je suis déjà très peu convaincu de la qualité philosophique que l'on prête à Evangelion. C'est de l'enrobage, avant toute chose, parce que la philo bon marché ça fait vendre, c'est bête à dire.
(Ca me rappel vaguement la philosophie de forum, tiens. Pitoyable, sans référence à l'exception d'une ou deux phrases de Nietzsche - sérieux, on ne voit que lui de ciér, sur les fora de JV et d'anime - et utilisant des termes que l'utilisateur ne comprend même pas en rédigeant son message.)
Et, une nouvelle fois, ou est le problème ? Ca reste un enrobage. L'émotion serait-elle moins valable que la logique, ou la complication ? Honnêtement, j'en doute très fortement. J'ai d'ailleurs très fortement l'impression que plus ça va, plus la tendance est de dire : "le scénario est complètement tordu donc c'est génial", en anime comme en jeux vidéo, d'ailleurs... Ca va d'ailleurs bien avec le récurent "Scénario trop simple" que j'ai pu voir souvent en regardant l'un ou l'autre test.
(A ce propos, je me souvient d'un magazine spécialisé - dont je tairais le nom par pudeur pour la famille des rédacteurs - ou la richesse d'un scénario aurait pu se traduire par le nombre d'utilisation de phrases de la bible ou de Nietzsche... Ouais, parce que les autres philosophes, manifestement, connaissent pas.)
Oui, mais... On peut avoir des scénario simples, d'une crédibilité douteuse sans pour autant avoir une mauvaise copie sous la main. (En grand amateur de SF des années 60, je sais ce que je dis quand je parle de crédibilité douteuse... ) Faire naître une émotion, c'est quand même bien autre chose que de tordre un scénario jusqu'à ce qu'on puisse s'en servir de tire-bouchon. Hmm.
Enfin bref. Ca n'a pas grand chose à voir avec la conversation, pour le coup, ça n'a en tout cas rien à voir avec ton message même si la citation reprise m'a vaguement servie de point de départ. On va dire que ça correspond à quelques réflexions et interrogations que je me fait régulièrement. Peut-être aussi à une certaine lassitude (Un peu d'incompréhension, aussi, sans doute) devant cette recherche constante de réalisme, et de complications et circonvolutions. La crédibilité m'interpelle plus, mais...
Franchement, honnêtement...
On ne s'en fout pas un peu, de tout ça ? Adapté est peut-être le mot qui définit le mieux ce que je cherche dans une mise en scène. Propre à faire naître l'émotion, et ne se contredisant pas elle-même avec le reste du récit. Pour le reste... La qualité peu naît de beaucoup de choses. Le réalisme, le mysticisme, l'originalité ou l'apparition de choux à la crème sauvages ne veulent rien dire en eux-même, et ne sont certes pas des gages d'une quelconque qualité en tant que tel. Il y a... une alchimie qui doit se faire, dirais-je.
...
Hmm. Digression, digression. Élucubration, même. Bref, oubliez ça.